Fatima Mze et Abdou Mmadi se retrouvent dans des situations délicates aux Comores. La femme est en garde à vue pour diffamation présumée, tandis que l’homme s’est vu confisquer son passeport sans explication claire.
Depuis le 23 juillet, Fatima Mze Said est retenue en garde à vue à Moroni. Les raisons de son arrestation restent floues, mais des sources proches de l’affaire évoquent une plainte déposée par un haut dignitaire du régime Azali Assoumani ou un membre de la famille de ce dernier. Fatima est connue pour son engagement en faveur de l’État de droit et son soutien aux familles des enfants comoriens atteints de cancer. L’association Mvukisho Ye Masiwa a réclamé sa libération immédiate, soulignant son rôle vital dans l’évacuation des enfants malades vers la Réunion.
Abdou Mmadi, également connu sous le nom de Hadji Mbae Soilihi, est un autre Franco-Comorien en difficulté sur le territoire. Arrivé à Moroni avec sa femme et ses trois enfants le 10 juillet, il a vu son passeport français confisqué à l’aéroport de Prince Said Ibrahim après un problème de scanner. L’agent sur place lui aurait promis de le rappeler une fois le problème résolu, mais Abdou n’a pas encore pu récupérer son passeport, rapporte La Première. Pour de nombreux observateurs, cette confiscation est perçue comme des représailles politiques, étant donné son engagement pour le rétablissement de l’État de droit aux Comores.
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