Cette pénurie s’ajoute à la hausse du prix du gaz. Face à l’inflation galopante, les mesures d’accompagnement du gouvernement sont jugées insuffisantes.
Comme dans plusieurs pays dans le monde, les habitants des Comores vivent au rythme de la hausse des prix des produits de première nécessité. Plus de 80 % de la population sur ce territoire mangent du riz, pourtant l’archipel fait actuellement face à une pénurie. D’autres denrées alimentaires se font également de plus en plus rares au marché.
D’après le Journal de Mayotte, la situation est particulièrement préoccupante à Anjouan. Les démarches sont en cours pour subvenir aux besoins de la population. Deux cargaisons de riz, l’équivalent de 5 000 tonnes, sont attendues aux Comores la semaine prochaine, puis le 15 septembre. "La situation devrait être stabilisée d’ici à la fin du mois", selon le porte-parole du gouvernement, Houmed M’saidie.
Mais outre la pénurie des aliments de base, les Comoriens subissent également la hausse du prix du gaz. Après une baisse il y a quelques mois, la Société comorienne des hydrocarbures a augmenté le coût à 33 %, selon le JDM. La bouteille de gaz vaut désormais 14 000 francs (28 euros), soit le double du prix en temps normal.
L’État avait consacré une enveloppe pour faire en sorte que le marché ne manque pas en denrées de base. Des subventions ont été aussi prévues pour le pain et le riz ordinaire afin d’empêcher la hausse des prix. Les mesures prises n’atténuent cependant pas la situation. Le président Azali Assoumani a récemment présidé un conseil interministériel visant à trouver une solution à cette problématique.