Le résultat des élections législatives aux Comores était prévisible. Le président du petit archipel des Comores, Azali Assoumani a remporté une majorité parlementaire absolue dès le premier tour.
Sans surprise, le président des Comores, Azali Assoumani, a gagné une majorité parlementaire absolue dès le premier tour des élections législatives. Un scrutin qui a été boudé par l’opposition. Selon les résultats officiels publiés lundi par la Commission électorale (CENI), les candidats de la Convention pour le renouveau des Comores (CRC) sont sortis vainqueurs dans 17 sur les 24 circonscriptions de l’Assemblée fédérale. Les autres partis de la coalition présidentielle se retrouvent avec deux sièges et un second tour aura lieu le 23 février pour attribuer les cinq autres, souligne la CENI citée par Voaafrique.com.
Les partis d’opposition n’ont pas accepté de prendre part à ces élections de peur que ces élections manquent de transparence. Ils n’ont pas non plus obtenu les garanties que le scrutin est libre et démocratique. Des doutes se sont installés après la présidentielle de mars 2019 où Azali Assoumani a été déclaré vainqueur dès le premier tour avec 59,09 % des voix. Ses rivaux ont toujours contesté ces résultats et ont dénoncé des fraudes caractérisées. Un constat qui a été partagé par la plupart des observateurs.
Après la sortie des résultats lundi, les partis d’opposition ont qualifié de "cirque" et de "mascarade électorale" le premier tour de dimanche. Alors que la CENI a annoncé un taux de participation en deçà des 61,5 %, ils l’ont estimé à seulement 10 %. "Les Comoriens ont de nouveau administré la preuve de leur rejet sans appel du régime de dictature en désertant les bureaux de vote", ont-ils écrit dans un communiqué.
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