Dimanche dernier, les Comoriens ont voté à la fois leur Président d’Union et leurs gouverneurs. Des opposants ont dénoncé des fraudes dans la région de Ngazidja.
Les opposants d’Azali Assoumani mettent en cause les responsabilités du président sortant. D’après ces derniers, il mène un "coup d’État institutionnel" défavorable aux Comores. À ce propos, les nationaux vont manifester pour dénoncer les fraudes commises dans plusieurs localités y compris à Ngazidja.
À l’issue d’une réunion à Moroni, les adversaires de l’ex-Président des Comores ont fait une déclaration commune, relayée par Le Monde. "Nous, candidats, déclarons illégitime le gouvernement actuel ayant à sa tête le colonel Azali. Nous, candidats, contestons la mascarade de ces élections", ont-ils déclaré dans leur communiqué. Selon la presse locale, des irrégularités ont été constatées dans plusieurs endroits hostiles au gouvernement comme Mohéli.
L’un des membres de la société civile assure que "la loi n’a pas été respectée. Azali est un habitué des coups d’État. Là, c’est un coup d’État institutionnel".
Selon lemonde.fr, la crise aux Comores provient de plusieurs circonstances, dont le référendum du mois de juillet. Les fraudes électorales du dimanche risquent d’envenimer encore plus la situation. En outre, beaucoup de frustrations découlent de l’arrestation des journalistes de Facebook FM et l’interdiction de manifestations contre le gouvernement.
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