Les députés comoriens ont adopté à l’unanimité deux contrats portant sur la production du pétrole aux Comores. Un chantier confié à quatre sociétés, dont une filiale de l’entreprise londonienne Discover Exploration.
A l’étude depuis des lustres,
le chantier pétrolier des Comores prend peu à peu forme. Réunis en session extraordinaire lundi 17 mars, les députés comoriens ont adopté à l’unanimité deux contrats portant sur la production du pétrole sur l’archipel.
Selon la presse locale, quatre sociétés se partagent ces deux contrats, dont Discover Exploration Comoros B.V - filiale de l’entreprise londonienne Discover Exploration - et Bahari Resources Limited, d’une part ; puis Safari petroleum et Western Energy, de l’autre.
En clair, ces entreprises ont reçu le feu vert de l’Assemblée nationale comorienne pour démarrer les travaux sur différents sites miniers couvrant une superficie d’environ 17 697 km2 et répartis en trois blocs D, E et F. Il s’agit, pour l’essentiel, des sites offshore situés dans l’ouest de l’archipel, explique le quotidien d’Etat Alwatwan.
La réserve en pétrole dans le sous-sol comorien n’est peut-être pas « supérieure au stock du Qatar », contrairement aux estimations émises initialement par les autorités comoriennes, mais le gouvernement d’Ikililou Dhoinine pense être en présence d’une manne financière capable de sortir le pays de la pauvreté.
« Ces contrats permettront au pays d’accélérer le développement de son industrie pétrolière, de mettre en valeur ses potentialités en ressources naturelles jusqu’alors méconnues et inexploitées, et créer un tissus industriel significatif susceptible de renforcer notre économie et créer de l’emploi », affirme le ministre comorien de la Production, Abdou Nassur Madi, après l’adoption des contrats pétroliers en début de semaine à Moroni.
Sauf changement majeur, l’Union des Comores devrait pouvoir procéder à l’extraction de ses premières gouttes de l’or noir ainsi que sa commercialisation à l’horizon 2018.