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Le projet d’appui aux filières d’exportation et au développement rural (AFIDEV) a été lancé jeudi 16 septembre. La France débloque environ 15 millions d’euros.
Selon un communiqué de presse, le Journal de Mayotte rapporte que la France a débloqué près de 15 millions d’euros pour soutenir les filières vanille, girofle et ylang-ylang aux Comores.
Le gouvernement français a annoncé le déblocage de cette somme par le biais de son ambassade à Moroni. Jeudi 16 septembre, une cérémonie de lancement du projet d’appui aux filières d’exportation et au développement rural (AFIDEV) a été organisée.
Le président des Comores, Azali Assoumani, son ministre de l’Agriculture, Houmed M’saidie, et le nouvel ambassadeur de France, Sylvain Riquier, ont été présents à cet événement.
Selon le chef de l’Etat comorien, ce projet commun est une traduction concrète de l’engagement du gouvernement comorien. Ce dernier est résolu à mener des actions concrètes qui contribueront à lutter contre la pauvreté surtout en milieu rural à travers le Plan Comores émergentes. "Notre vision est de faire de l’agriculture, un moteur de croissance et de sécurité alimentaire dans notre pays", a souligné Azali Assoumani.
Malgré une faible part dans l’économie comorienne (10 % du PIB, et une production annuelle de 50 tonnes), les cultures de rente nourrissent 47% de la population rurale et ont d’énormes potentialités pour se développer, note le Journal de Mayotte.
Selon le communiqué de presse, le projet a pour but de renforcer la compétitivité des filières, d’augmenter la quantité et la valeur des exportations tout en garantissant une répartition plus favorable de la richesse produite sur le territoire national.
Les autorités comoriennes et la France veulent faire de ces trois produits de véritables sources de richesse à capitaliser pour que les revenus en milieu rural augmentent, améliorant ainsi les conditions de vie des ménages.
"Le projet permettra de soutenir, en donnant une place plus importante aux femmes, plus de 50 structures de transformation et de conditionnement, de former 1 000 structures", d’après le communiqué de presse.
Par ailleurs, la création d’un Office national des produits de rente est également prévue. Il doit piloter les politiques de développement des filières par "la transformation et l’amélioration de la qualité des produits, et de contribuer à leur reconnaissance internationale".
Le projet compte aussi accompagner des activités ciblées dans les CRDE (Centres ruraux de développement économique) pour soutenir la productivité. Le communiqué indique par ailleurs qu’il financera également les actions de recherche de l’INRAPE (Institut national de recherche en Agriculture, Pêche et Environnement).
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