Des responsables de trois partis politiques contre le régime en place ont été condamnés à vingt jours de prison lundi. Ils ont voulu contester le référendum constitutionnel initié par le chef de l’Etat Azali Assoumani, prévu à la fin du mois de juillet.
Le président Azali Assoumani a pris la décision d’organiser un référendum constitutionnel le 29 juillet lui permettant de briguer un nouveau mandat consécutif en tant que chef de l’archipel comorien. Cependant, des manifestations ont été enregistrées durant des semaines aux Comores opposant les forces de l’ordre aux manifestants.
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D’ailleurs, lors d’une réunion dénonçant les agissements autoritaires du président le 22 juin, trois chefs des partis opposants, Mohamed Wadaane, Moustoipha Said Cheihk et Ibrahim Abdourazak, alias Razida, ont été arrêtés par l’armée devant la grande mosquée de la capitale comorienne.
Les trois dirigeants ont été condamnés à 20 jours d’emprisonnement et un an d’emprisonnement avec sursis en cas de récidive, selon leurs proches.
Depuis quelques semaines, le chef de l’État a suspendu la plus haute juridiction du pays, interdit des manifestations et a placé en résidence surveillée son rival Ahmed Abdallah Sambi.
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(Source : voaafrique)