Les Comoriens vont devoir retourner aux urnes au mois de janvier et février 2025. Ils vont élire leurs maires et députés mais un problème se pose : les candidats manquent à l’appel.
Les dates des prochains scrutins dans l’archipel des Comores ont été fixées pour le début de l’année prochaine.
Le délai limite des dépôts de candidatures pour ces élections communales et législatives a dû être rallongé à sept jours de plus. Un décret présidentiel est sorti pour officialiser cette annonce. L’administration comorienne se retrouve face à un souci de taille : la pénurie de candidats. D’après le média local Comores Info, 28 dossiers ont été reçus et validés. Le manque de prétendants au poste de maire et député est criant vu qu’il existe 20 communes et 10 circonscriptions aux Comores.
Sur l’île d’Anjouan, six personnes se sont présentées : 5 pour la députation et une unique candidature pour les municipales.
Dans les médias comoriens, les autorités montrent beaucoup d’optimisme. Les habitants affichent plutôt un certain détachement. « Les gens savent que sans le soutien du pouvoir, ils peuvent l’emporter dans les urnes, d’autres seront nommés à leur place », analyse un Comorien. Du côté de l’opposition, aucune information n’est sortie. Ses membres n’ont pas fait de déclaration sur leur participation ou non à ces élections. Ils ont formulé certaines demandes pour assurer des scrutins fiables. La participation de la diaspora a été souhaitée, cette requête a été balayée par le pouvoir. L’État a avancé des soucis techniques qui compromettent sa faisabilité.
Source : La1èrefrancetvinfo