Les 12 candidats de l’opposition de l’élection présidentielle aux Comores se sont réunis pour dénoncer la réélection d’Azali Assoumani.
Selon les résultats de l’élection présidentielle aux Comores du 24 mars dernier, le président Azali Assoumani est sorti vainqueur. Les 12 candidats de l’opposition ont dénoncé ces résultats qui sont considérés comme de la mascarade électorale, un coup d’état et un hold-up électoral.
Les opposants qui sont réunis dans une seule plateforme ont exprimé leur solidarité et leur fraternité dans un intérêt commun. Ils exigent de nouvelles élections présidentielles et des gouverneurs pour que le régime Azali prenne fin par voie démocratique, selon ComoresInfo. "Nous, 12 candidats de l’opposition et les candidats aux gubernatoriales, savons tous que les élections ne sont pas passées dans la légitimité", a signifié MouiginiBaraka Saïd Soilihi.
Ils manifesteront contre le pouvoir en place par des actions pacifiques. "Nous n’utiliserons jamais des armes, mais plutôt la voix du peuple", a affirmé MouiginiBaraka Saïd Soilihi. Dans ce contexte, ces mouvements débuterons par des prières (hitma) et des actions seront organisées dans les chefs lieus des îles Comores.
Concernant la fusillade militaire jeudi 28 mars, les opposants ont précisé que les accusations du régime en place ne manqueront pas. C’est le cas de Soilihi Mohamed Campagnard, président du CNT qui a été interpellé sans que le chef d’accusation ne soit connu. Par ailleurs, ils ont pourtant expliqué que rien n’a été planifié pour le Conseil national de transition.
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