Les Comores ont réussi la prouesse d’atteindre un taux de croissance de l’ordre de 3,5% en 2013, a fait ressortir une mission du Fonds monétaire international (FMI), confirmant une prévision annoncée l’an dernier.
Conformément aux prévisions annoncées l’année dernière, le
taux de croissance du produit intérieur brut (PIB) aux Comores a bel et bien atteint 3,5% en 2013. Une véritable prouesse confirmée par une mission du Fonds monétaire international (FMI) et qui fait la fierté des membres du gouvernement comorien.
« Les évolutions du quatrième trimestre 2013 ont en grande partie été conformes aux attentes », déclare le chef de mission de l’institution internationale, Harry Trines, ce mardi 11 mars, à l’issue de sa visite sur l’archipel.
L’Union des Comores intègre le cercle fermé des rares pays de l’Afrique subsaharienne à avoir réussi l’exploit de maintenir son chiffre de croissance au-dessus de la barre des 3%. Pour preuve, l’économie de l’île Maurice, l’une plus performantes du continent noir, a par exemple terminé l’année 2013 avec une timide
croissance de 3,1%.
Les autorités comoriennes ne cachent pas leur satisfaction face à cette évolution positive du PIB. « Une croissance positive, c’est déjà ça, il n’y a pas beaucoup de pays qui peuvent se targuer d’une telle croissance », affirme le vice-président en charge des Finances Mohamed Ali Soilihi, évoquant un bilan qui n’est à l’évidence pas « défendable ».
Durant deux semaines, des experts du FMI ont examiné à la loupe les indicateurs du dernier trimestre de l’année 2013 et les perspectives pour 2014. Ils ont notamment relevé une hausse de 1% au niveau de la croissance globale par rapport à l’année précédente, passant de 2,5 % en 2012 à 3,5 en 2013.
Malgré ces signes encourageants, l’année en cours ne se présente toutefois pas sous de bons augures. « 2014 a été classée par l’institution financière (FMI, ndlr) ‘année extrêmement délicate’ », relate La Gazette des Comores.
Suite à cette prévision pour le moins pessimiste, les Comores vont bénéficier cette année de conditions de prêts hautement concessionnelles via le programme « facilité élargie de crédit » mis en place par le FMI depuis 2009. La Gazette explique que cette Facilité élargie de crédit constitue une aide financière destinée généralement aux pays confrontés à des difficultés prolongées de balance de paiements.