Alors que l’opposition conteste toujours la victoire d’Azali Assoumani à l’élection présidentielle comorienne, la communauté internationale a légitimé sa réélection.
Azali Assoumani a été officiellement réélu au premier tour de la présidentielle aux Comores, avec 59,05% des voix. Si la majorité s’est dite satisfaite du résultat des élections, les opposants débattent l’ensemble du processus électoral et ne reconnaissent plus le pouvoir.
Cette victoire du dirigeant comorien, confirmée par la Cour suprême le 2 avril, a été approuvée par les organisations sous-régionales, le monde arabe, la Russie et la Chine. Ils ont montré leur volonté de collaborer un peu plus avec l’archipel, note l’Afrique Aujourd’hui.
Le président Azali Assoumani ne se laissera pas tourmenté par ses opposants. Il a affiché son intention de préserver la quiétude des Comores.
Plusieurs puissances étrangères ont adressé des lettres de félicitations au chef de l’Etat comorien. Avant même la confirmation des résultats, le président de la Russie n’a pas hésité à reconnaître la victoire d’ Azali Assoumani.
La Chine s’est pour sa part dite "prête à travailler main dans la main avec le nouveau gouvernement" afin de renforcer la collaboration entre les deux pays. Les Emirats Arabes Unis ont également adressé leurs vœux de réussite au président des Comores.
Le Maroc a été par ailleurs le premier à saluer la victoire d’ Azali Assoumani dans le continent africain. Malgré la contestation de l’opposition, la Communauté des Etats Sahélo-sahariens (CEN-SAD) et la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) ont toutes approuvé cette réélection.