Les Comoriens ont été avertis sur la circulation des faux billets dans le commerce. Bien que ce ne soit pas la première fois que cela se produise, ces contrefaçons sont particulièrement compliqués à repérer.
Les billets les plus élevés sont touchés, notamment ceux de 5 000 francs (environ 10 euros) et de 10 000 francs (un peu moins de 20 euros).
Les premières fausses coupures ont commencé à se propager il y a quelques semaines. Le premier responsable au sein de la gendarmerie a confirmé que les faux billets ont été fabriqués dans un pays voisin sans donner plus d’explications.
Il y a un an, un fait similaire s’erst déjà produit. À ce moment-là, il était assez simple de différencier les faux des vrais grâce à leur texture et leur apparence. Actuellement, la qualité de la contrefaçon est nettement meilleure et même l’hologramme ne pourrait pas faire la différence entre le vrai et le faux billet.
Les enquêteurs ont suivi une piste menant à deux employés d’un fournisseur d’électricité. Ils sont soupçonnés d’avoir substitué les billets authentiques contre les contrefaçons dans la trésorerie de la société. Les deux individus ont été appréhendés.
Durant le Ramadan, une période où les transactions financières sont fréquentes dans les commerces, il est crucial pour la population de rester vigilante.