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La mission de l’Union africaine affirme être en parfait accord avec le président comorien Azali Assoumani, appelant ainsi l’opposition au dialogue avec le pouvoir.
Comme le rapporte le site franceinfo.re, l’Union africaine et Azali Assoumani sont sur la même longueur d’onde. En effet, l’organisation panafricaine a effectué une mission de trois jours, conduite par Bankole Adeoye, à Moroni (Comores). Elle a ainsi rencontré toutes les parties prenantes.
À l’issue de la mission, Bankole Adeoye a constaté que l’appel au dialogue lancé par le chef de l’État comorien Azali Assoumani, le 9 septembre dernier, a été boycotté par l’opposition. En effet, les conditions posées pour leur participation devaient être prises en compte. Parmi ces conditions figure la libération des prisonniers politiques, comme l’ex-président Sambi.
Mais pour l’Union africaine et pour Azali Assoumani, il n’y a tout simplement pas de prisonniers politiques aux Comores. En outre, la délégation estime que la situation politique est plus calme qu’en 2018, une affirmation contraire au constat du Conseil de Paix et de Sécurité de l’Union africaine en juin dernier. "La situation politique et sécuritaire aux Comores reste tendue et fragile", disait-il.
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