L’ancien président comorien est placé en résidence surveillée depuis samedi pour avoir formulé des critiques contre l’actuel président.
L’ancien chef d’Etat se retrouve désormais placer en résidence surveillée pour avoir critiqué certaines décisions du président Azali. Il s’agit notamment de la suspension de la Cour constitutionnelle et aussi de la mise en place d’un projet de référendum de révision de la Constitution.
Le ministère comorien de l’Intérieur a alors décidé d’assigner Ahmed Abdallah Sambi (au pouvoir de 2006 à 2011) à résidence dans le souci de ‘préserver’ l’ordre public. Pour justifier cette décision, il est, en effet, indiqué que ‘M. Ahmed Abdallah Sambi est placé en résidence surveillée’ en raison de ‘ses agissements constatés ces derniers jours et en vue de préserver l’ordre et la sécurité publics’.
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En réaction à son assignation à résidence, M. Sambi a lancé qu’ : ‘avec des tels actes, c’est notre démocratie qui est réellement menacée’. Il a, par ailleurs, souligné que de telle décision consitute une "provocation’ et pourrait ’nous mener vers une crise’.
De son côté, le ministre de l’intérieur, Mohamed Daoudou a confié auprès de l’AFP qu’il reproche à l’ancien chef d’Etat de ‘se conduire comme un président’ en exercice. ‘(…) Toute action de nature à perturber l’ordre public n’est pas tolérée’, a-t-il aussi indiqué.
Source : lemonde.fr
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