Trop manger et ne pas manger représentent un ‘double fléau’ aux Comores, un des archipels les plus pauvres au monde.
Ce "double fardeau de la malnutrition" pèse sur plus d’un tiers des pays (48 sur 126), selon un rapport de l’OMS publié dans le magazine britannique The Lancet. Dans un communiqué, selon Comores Infos, Francesco Bransca, l’auteur principal du rapport, déclare : "nous faisons face à une nouvelle réalité en matière de nutrition. Il n’est plus pertinent d’associer pays pauvres avec sous-nutrition et pays riches avec obésité".
Cela peut s’expliquer par la transition alimentaire dans ces pays pauvres. En effet, si une part de la population a encore des difficultés à se nourrir, une autre peut s’alimenter, mais malheureusement, pas correctement. Cette transition est tellement rapide qu’une personne peut vivre ces deux cas au cours de sa vie.
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Le rapport précise que jusqu’à 35 % des ménages dans certains pays sont touchés par ces deux fléaux. Les niveaux sont les plus élevés aux Comores, au Guatemala, en Azerbaïdjan ou encore en Egypte.
Parfois même, un enfant peut être à la fois en retard de croissance et… obèse ! Comment cela est-il possible ? Tout simplement parce qu’il a une alimentation trop riche en calories, mais bien trop pauvre en nutriments.
Le rapport prône enfin de nouvelles politiques alimentaires ayant pour objectif principal : "une alimentation saine".
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