Comores face au choléra : tension croissante dans l’océan Indien

Des problèmes

Entre le 14 septembre et le 16 octobre, le nombre de cas de choléra au nord de la Grande Comore a grimpé de 180 à 240, selon le ministère comorien de la Santé. Trois décès ont déjà été déplorés, confirmant la résurgence de l’épidémie dans cette région. Un plan de vaccination a été soumis aux autorités, mais la campagne de riposte est retardée en raison du manque de fournitures médicales essentielles, comme des cathéters et des solutés, ainsi que de la prise en charge alimentaire des patients. Par ailleurs, des problèmes d’accès à l’eau potable ont été signalés dans certains sites, rapporte Le Journal de Mayotte.

À Mayotte, les autorités de Santé publique France et l’ARS restent en vigilance constante. Elles surveillent de près l’évolution de l’épidémie aux Comores pour ajuster leur réponse et protéger la population locale, selon Sergio Albarello, directeur de l’ARS.

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Par ailleurs…

L’ARS de Mayotte a anticipé l’augmentation des cas de choléra aux Comores en renforçant les contrôles sanitaires à ses frontières. Tous les passagers arrivant de cet archipel reçoivent un message téléphonique leur expliquant les symptômes du choléra et les actions à entreprendre en cas de signes. L’ARS encourage également à contacter le 15 en cas de suspicion. Les équipes sanitaires, en partenariat avec des associations, parcourent les quartiers pour sensibiliser et détecter rapidement tout symptôme. La prévention passe aussi par l’accès à l’eau potable, essentiel dans cette lutte. Jusqu’à présent, 35 000 personnes ont été vaccinées.

En parallèle, le navire comorien Acadie, interdit d’accoster à Majunga, a provoqué des tensions entre Madagascar et les Comores. Ces derniers ont tenté, sans succès, d’ouvrir un dialogue après la fermeture des liaisons maritimes.

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