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Le variant Delta du coronavirus, plus contagieux que les souches précédents, gagnent de plus en plus de terrain dans le monde. Alors que le virus circule dans l’océan Indien, les autorités comoriennes n’ont pas encore pris les mesures nécessaires pour y faire face.
Responsable de la flambée épidémique dans plusieurs pays dans le monde, le variant Delta du coronavirus rôde dans l’océan Indien. Le virus a été identifié à la Réunion, à Maurice et aux Seychelles. Pour le moment, l’archipel des Comores est apparemment épargné, mais les médecins sur le territoire sont préoccupés. Jugeant que les mesures prises ne suffisent pas pour faire face à ce virus, ils réclament un tour de vis.
Moroni n’a pas de laboratoire pour séquencer les prélèvements des malades afin de détecter les différents les variants du coronavirus, selon La Gazette des Comores. Donc rien ne prouve à l’heure actuelle si le variant Delta est présent ou non aux Comores. Mais comme il est présent dans les parages, les discussions sont en cours pour trouver des solutions appropriées.
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Contacté par l’équipe de LGDC, le porte-parole de la coordination nationale contre la Covid-19, Djabir Ibrahim, a affirmé que le sujet a été évoqué lors d’une réunion. Il a indiqué que les médecins ont recommandé au gouvernement de fermer partiellement les frontières. L’année dernière, lors de la première vague, les autorités comoriennes mis du temps pour prendre les mesures nécessaires.
Alors que les Comoriens ont une vie quasiment normale avec l’assouplissement des restrictions, la réouverture des mosquées et la reprise des festivités de mariage, le variant Delta pourrait facilement circuler sur le territoire. Un manque de vigilance, qui se traduit par une prise de décision tardive, pourrait avoir des conséquences difficiles dans le pays.
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