Comores : étude menée face à la prolifération des cliniques privées

LINFO.RE – créé le 18.08.2023 à 20h24 – La rédaction

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Malgré le nombre croissant des cliniques privées, le problème de santé persiste aux Comores. Cette situation est devenue alarmante, déplore un responsable sanitaire de l’île.

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Une situation préoccupante

Au micro du site Comores Infos, l’inspecteur régional de la santé, El Habib Ben Ali Feni, s’est exprimé sur le problème de santé persistant aux Comores alors que le nombre des cliniques privées ne cesse d’augmenter. Selon ses dires, la prolifération de ces établissements non réglementés est devenue alarmante.
Face à cette situation, une étude sur le terrain a été menée par une équipe nationale pour identifier les problèmes et aussi pour recenser les structures sanitaires en place. L’objectif est d’octroyer une norme minimale de qualité et de soins pour les patients.

La sécurité des patients n’est pas garantie

Ce fut une occasion pour le Dr El Habib Ben Ali Feni d’expliquer qu’à part le dossier requis auprès des autorités sanitaires, il est aussi nécessaire de respecter les critères pour garantir la sécurité des patients. Ainsi, une clinique privée devrait posséder un plateau technique adéquat et un médecin spécialiste correspondant aux services offerts devrait y travailler.
Cependant, ces conditions ne sont pas toujours respectées, notamment à Anjouan. "Avoir seulement quelques petites pièces ou chambres, souvent situées dans des endroits inaccessibles, suffit parfois pour ouvrir une clinique", a dénoncé le responsable. Par conséquent, la sécurité des patients est compromise.

Des normes à respecter

Plusieurs cliniques, cabinets médicaux et dépôts pharmaceutiques travaillent temporairement à l’heure actuelle en attendant les résultats des enquêtes menées par l’inspection nationale de la santé. El Habib Ben Ali Feni a tenu à préciser que dans les prochains jours, chaque établissement sera informé des normes à respecter. Par ailleurs, il a encouragé les propriétaires de ces cliniques privées à soumettre leurs dossiers à l’inspection régionale pour une homologation.