Aux Comores, une vingtaine de professeurs ont été démis temporairement de leurs fonctions. Ils sont sous le coup d’une accusation de tricheries durant des examens officiels dont le baccalauréat.
La première page du journal Al Watwan affiche une punition décisive. Le ministre de l’Éducation nationale aux Comores a pris des mesures strictes à l’égard d’une vingtaine d’enseignants et de neuf responsables de centres d’examens. Ils ont effectué des fraudes lors des épreuves de l’année scolaire 2022-2023, notamment lors des examens du baccalauréat et des tests d’entrée en sixième.
La commission disciplinaire a relevé des cas de corruption et d’assistance illicite aux candidats. À titre d’exemple, un surveillant aurait donné un téléphone portable à une élève en plein milieu de son épreuve de composition.
Les enseignants impliqués ne pourront plus exercer pendant une période de deux ans. Ils ne peuvent pas non plus participer aux concours internes du ministère jusqu’en 2029. Cependant, aucune mention n’est faite sur le cas des élèves qui ont obtenu illégalement leurs diplômes.
Cette situation survient à un moment où le recrutement dans le domaine de l’éducation est devenu problématique. Les enseignants, tout comme les autres fonctionnaires comoriens, font face à une rémunération peu satisfaisante.