Aux Comores, deux jeunes femmes d’une vingtaine d’années ont été arrêtées. Elles sont poursuivies pour « Des faits d’actes à caractères sexuels contraires aux bonnes mœurs et contre nature ».
Deux jeunes femmes comoriennes sont emprisonnées à la maison d’arrêt de Moroni depuis le 8 juin dernier. Elles sont accusées de vouloir se marier chez un juge religieux. L’homosexualité n’est pas explicitement condamnée par la loi, mais l’article 300 du Code pénal allant de 6 mois à 2 ans de prison et une amende contre les personnes reconnues coupables de pratiques "contre-nature".
"Ces deux femmes, dont le seul "crime" est d’aimer le football, de partager un foyer et de porter des survêtements, se retrouvent emprisonnées depuis le 9 juin sous l’accusation pour soupçons de lesbianisme. Leur incarcération est une atteinte grave aux libertés individuelles et au droit d’aimer librement, des valeurs que tout État respectueux des droits humains devrait protéger ".
La demande de liberté conditionnelle des deux jeunes femmes a été refusée. L’association REQEER interpelle les élus locaux et leur demande de prendre position et de défendre les principes universels de libertés.