Le projet de loi énumérant les critères d’éligibilité à la course à la présidence dans l’archipel des Comores devrait être examiné durant ce mois de novembre, selon des sources de l’Assemblée nationale.
La prochaine élection présidentielle aux Comores est prévue en 2024. Dans ce cadre, le gouvernement actuel a proposé une réforme des modalités de l’élection du chef de l’État. Le texte est en cours d’examen à l’Assemblée nationale et les députés devraient se prononcer avant la fin de l’année.
Le projet de loi énumère divers critères d’éligibilité à la magistrature suprême de l’Union des Comores. Pour pouvoir briguer le poste de président, les candidats doivent : avoir au moins 35 ans, résider sur le territoire national dans les 12 mois précédant le scrutin et se faire parrainer par 3 000 électeurs.
Les candidats doivent, par ailleurs, renoncer à la nationalité étrangère. "Si un candidat est titulaire d’une ou de plusieurs nationalités autres que la nationalité comorienne, il doit renoncer définitivement à sa ou ses nationalités étrangères", selon l’article 7 du projet de loi, rapporte Le Journal de Mayotte.
"Il s’agit de sauvegarder… la souveraineté du pays", a expliqué le porte-parole du gouvernement comorien, Houmed Msaidii, cité par Habarizacomores. L’État veut en effet "s’assurer que le Président porte un attachement exclusif pour la nation comorienne et exerce sa fonction dans le seul intérêt" du pays.