Dans une déclaration publiée récemment, le Mouvement pour une République Démocratique et Progressiste aux Comores (MRDPC) a dénoncé les conditions de décès de l’agresseur du président Azali Assoumani.
Les événements survenus le vendredi 13 septembre à Salimani Itsandra, aux Comores, ont poussé le MRDPC à faire une déclaration. Il est écrit dans ce document que l’individu responsable de l’agression contre le président Azali Assoumani était atteint de troubles mentaux et avait été radié de la gendarmerie. Il est décédé le soir même au Palais présidentiel. Le mouvement s’est notamment indigné face aux accusations hâtives visant à qualifier l’agresseur de criminel. Une situation qui met en péril la sûreté de l’État, alors qu’aucune enquête judiciaire n’a encore été menée. « La réalité est tout autre. Ahmed Abdou est un déséquilibré mental qui a été radié des cadres de la gendarmerie en raison de ses problèmes mentaux. Ses troubles psychiatriques étaient largement connus des habitants de Salimani. », ont-ils expliqué dans Le Journal de Mayotte.
Après l’agression, Ahmed Abdou a été emmené directement au Palais présidentiel de Beit Salam au lieu d’être conduit à la police ou à la gendarmerie. C’est là qu’il a trouvé la mort après avoir, selon nos informations, subi de graves tortures. Son corps a été remis à sa famille sans autopsie ni enquête. « Nous condamnons fermement cet énième acte immonde qui plonge notre pays dans les tréfonds de la barbarie », a déploré le MRDPC. Ce dernier dénonce également le comportement inhumain des membres du gouvernement d’Azali Assoumani, qui, au lieu d’exprimer de la compassion, continuent de soutenir un régime illégal et de bafouer les droits humains. Il appelle alors à un réveil national immédiat pour restaurer l’état de droit et redéfinir le pacte républicain qui unit le peuple comorien.
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