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Les Comoriens passent aux urnes ce dimanche pour élire leur président. Il doit venir de la Grande Comore, selon le système de la présidence tournante instauré dans l’archipel.
Une note circulaire pour l’utilisation des procurations
Hier, Mohamed El-Had Abbas, le ministre comorien en charge des élections et le cadre de concertation a annoncé que l’utilisation des procuration est désormais accompagnée de "mesures fiables". "Tout a été recadré pour l’utilisation des procurations. Il y a la présence de 3 représentants de l’opposition et 3 représentants de la mouvance présidentielle. Ils m’ont donné une série de proposition et sur cette base j’ai fait une note circulaire pour recadrer leur utilisation", a-t-il déclaré.
Même si le vote par procuration est régi par la loi N°014/AU du 12 avril 2014, relative au code électoral, notamment en ses articles 121 à 129, la grande majorité des candidats s’y oppose. En réponse aux 23 candidats sceptiques à l’utilisation des procurations, le ministre a lancé que "s’ils ont des éléments suspects, ils doivent se présenter à la gendarmerie et citer la personne qui dispose des formulaires signés et cachetés".
Double scrutin
Ce dimanche 21 février, les électeurs passent aux urnes pour la primaire de la présidentielle de l’Union et 1er tour de l’élection des gouverneurs des îles. Le deuxième tour des élections présidentielles se tiendra le 10 avril prochain.
Sécurité renforcée
Dès samedi soir, les Comoriens sont confinés, chacun dans sa commune, précise le journal Habarizacomores.com. Les déplacements dans les communes sont limités pour éviter les fraudes.