Les Comoriens se préparent à passer aux urnes pour élire le président et les gouverneurs. Des conflits ont déjà été constatés dans cette course démocratique et c’est pour cette raison que les femmes sont appelées à temporiser les différends potentiels et assumer leur rôle d’observatrice.
Les élections du président de la République et des représentants territoriaux programmées le 21 février et le 10 avril prochain s’annoncent très conflictuelles car des soupçons de fraudes minent déjà l’ambiance sur les lieux. Les acteurs politiques ne se font plus confiance créant des tensions palpables qui risquent de générer une crise à tout moment.
C’est dans cette perspective que cette idée d’initiation des femmes dans l’univers politique des Comores a été avancée par le PNUD, le Programme des Nations Unies pour le Développement. "C’est un projet ambitieux car nous savons tous que les élections peuvent être source de conflit comme on le voit chez nos voisins. Le lancement de ce projet a pour but de consolider la paix et assurer en retour la stabilité dans le pays", a expliqué un responsable du département de la communication de la Commission électorale nationale et indépendante (Ceni), Said Mze Dafine.
Cette proposition du Pnud a également pour objectif de faire respecter les Droits humains tout au long du processus électoral, a rapporté le site du journal La Gazette des Comores. C’est aussi une occasion pour les plus faibles comme la gente féminine et les handicapés d’exprimer leur avis et aussi de les responsabiliser tout en prévoyant les conflits. Ce programme a bénéficié d’un financement d’une valeur de 482 227 USD.
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