A quelques jours des élections présidentielles des Comores, un groupe d’experts a été dépêché sur l’île afin de superviser le bon déroulement des scrutins. Ces missions s’inscrivent dans le cadre de l’accompagnement par l’Organisation internationale de la Francophonie du processus de renforcement de la démocratie et de l’État de droit dans l’espace francophone.
Soucieux du bon déroulement des prochains scrutins présidentiels aux Comores, l’observatoire des élections qui a obtenu un financement de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) et de l’Union européenne, s’est engagé à renforcer ses effectifs pour renforcer la sensibilisation des électeurs et l’observation des prochains scrutins. En parallèle, l’OIF a également renforcé son aide en envoyant des experts à Moroni.
Missions de supervision des présidentielles en Afrique
Cette année, plusieurs élections présidentielles vont se dérouler en Afrique. A l’invitation des autorités centrafricaines, nigériennes, comoriennes et béninoises, la secrétaire générale de la Francophonie, Michaëlle Jean, a dépêché des missions d’information et de contact à l’occasion des élections qui seront organisées dans ces pays, respectivement les 14 février (République Centrafricaine), le 21 février (Niger et Comores) et le 6 mars (Bénin). La délégation francophone dépêchée aux Comores sera conduite par, Dileita Mohamed Dileita, ancien Premier ministre de Djibouti. Elles seront composées de parlementaires et d’experts de haut niveau en matière électorale, selon l’OIF.
Des entretiens à tous les niveaux
"Ces missions s’inscrivent dans le cadre de l’accompagnement par l’Organisation internationale de la Francophonie du processus de renforcement de la démocratie et de l’état de droit dans l’espace francophone. Dans chacun des pays, des entretiens sont prévus avec les autorités nationales, les responsables politiques, les organisations de la société civile ainsi qu’avec les partenaires internationaux sur place. Ces échanges permettront de recueillir des informations pertinentes et nécessaires à l’évaluation de la préparation et du déroulement des scrutins", avance l’OIF dans un communiqué.
Les 25 candidats ont jusqu’au 19 février pour faire campagne et séduire les électeurs.