L’usage des sacs et autres emballages en plastique ne sera plus autorisé à Moroni, la capitale des Comores, à compter du 1er janvier 2016.
Alors que le ramassage des ordures et la pollution provoquée par des déchets sauvages représentent un grand problème dans la capitale des Comores, ce nouveau dispositif pourrait être une solution viable.
La protection de l’environnement, une priorité
Comme rapporté par le site habarizacomores.net ce lundi, il sera désormais interdit, à partir du 1er janvier 2016, d’utiliser des sacs ou autres emballages en plastique. "La protection de l’environnement est une priorité, il faut penser à l’avenir de nos enfants", a déclaré le premier adjoint au maire chargé de l’urbanisme Moustoipha Chamsidine. Ce dernier a souligné qu’à compter de cette date, la vente de sachets en plastique sur la commune de Moroni serait associée à un délit.
Vers la fin de la pollution ?
La directrice de l’Environnement Mme Fatouma Abdallah, qui a rappelé les effets néfastes des emballages en plastique sur l’environnement et la santé, a de son côté assuré que "leur interdiction serait un grand pas dans la protection de l’environnement et la santé". Elle a ajouté que "le manque à gagner financier" pour ceux dont le commerce en dépend, ne représente qu’un léger pourcentage comparé au coût sanitaire engendré par les effets d’une pollution qu’il est possible d’éviter.
Comores - L’actualité avec HabarizaComores.com
Un bénéfice annuel de 100 000 euros à 120 000 euros
Les sachets en plastiques sont devenus inséparables du paysage de la capitale comorienne et des environs. Toutefois, la Direction de l’environnement ne pouvait pas encore fournir approximativement la quantité de sachets importés dans l’archipel tous les ans. Le ministère du Commerce aux Comores a néanmoins estimé le bénéfice annuel généré par le commerce des sachets plastiques à environ 100 000 euros à 120 000 euros, une somme négligeable pour le pays.