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Les législatives comoriennes auront bien lieu dimanche 25 janvier. Un nouveau système de cartes électorales biométrique a été mis en place.
Mais les cartes biométriques sont critiquées aux Comores, relate RFI. Des irrégularités ont en effet été relevées. Les autorités se montrent donc rassurantes, mais à quelques jours du scrutin, la population remet en question jusqu’à la fiabilité des cartes biométriques déjà distribuées.
La création de cartes électorales biométriques devait assainir le processus électoral. Le président de la Commission électorale nationale indépendante tente de rassurer les électeurs avec l’apposition du logo de la Céni et le symbole de l’Etat au recto de la carte. Ils ne peuvent être vus qu’avec une lampe à rayons ultraviolets qui sera distribuée dans chacun des 718 bureaux de vote.
Si le président de la Céni admet que la production de ces cartes biométriques a occasionné la création de près de 5 000 doublons, il assure qu’une fois inscrit sur une liste, on ne peut voter à deux endroits différents. Les électeurs pourront aller voter avec une pièce d’identité, voire même d’une simple fiche d’état civil.
Cela n’entache en rien la crédibilité les élections puisque les photos des électeurs apparaissent sur les listes électorales, selon le ministre comorien de l’Intérieur, Houssen Hassan Ibrahim. Plus de 275 OOO électeurs sont appelés aux urnes sur l’ensemble du territoire comorien.