L’époux de la victime ainsi que ses deux fils ont été arrêtés par la police hier suite à un rapport d’autopsie faisant état d’un décès lié à des violences conjugales.
Une femme de 54 ans a été retrouvée morte à son domicile samedi soir à Allée Brillant, Vacoas, à Maurice. Le corps inerte de la victime a été découvert allongé sur le lit conjugal lorsque sa famille a donné l’alerte.
« Elle a été transportée d’urgence à l’hôpital. Mais, le médecin de service n’a pu que constater son décès », relate Le Défi Quotidien. Le personnel médical ainsi que l’entourage de la victime pensaient dans un premier temps être en présence d’un décès de cause naturelle, mais le rapport d’autopsie est venu contredire cette hypothèse.
Après avoir pratiqué l’autopsie du corps, le médecin légiste « devait indiquer que la victime (…) a été agressée avec une telle violence qu’elle a eu les côtes fracturées et le foie écrabouillé », relaie L’Express de Maurice.
La mère de famille a succombé à de « multiples fractures aux côtes et d’une rupture du foie », rapporte Le Défi Quotidien.
Soupçonnant un meurtre, la police a orchestré dimanche une série d’interpellations parmi les proches de la victime, dont son époux ainsi que ses deux fils. Interrogé, le mari de la quinquagénaire a clamé son innocence et a essayé de faire croire que sa femme aurait probablement été victime d’une chute accidentelle.
Mais son argument n’a pas convaincu les enquêteurs. D’autant plus que l’homme, déjà veuf de sa première femme, aurait un antécédent douteux. Le Défi Quotidien précise que « la police envisage aussi de rouvrir l’enquête sur la mort de l’ancienne épouse du principal suspect ».
Au lendemain des funérailles de sa deuxième femme, le présumé meurtrier doit comparaître en cour de Curepipe ce lundi 19 août pour répondre des accusations portées contre lui.
Les médias mauriciens ont d’emblée dressé le portrait d’un récidiviste, enclin à la violence domestique. Cette quinquagénaire, « mariée depuis 18 ans, aurait sans cesse été torturée par son mari. Terrorisée, elle n’aurait jamais osé porter plainte contre lui », écrit L’Express de Maurice, soulignant que la première femme du suspect a été brûlée vive dans des circonstances troubles.