Les Mauriciens rapatriés sont placés en quarantaine dans des établissements hôteliers. Des séjours qui coûtent chers à l’Etat.
Trois établissements hôteliers accueillent aujourd’hui les Mauriciens rapatriés récemment, notamment de l’Inde. Les personnels soignants œuvrant dans les hôpitaux publics y sont également logés. Le gouvernement mauricien possède des locaux publics, comme le centre de loisirs de Pointe-aux-Piments, mais les hôtels ont représenté la meilleure alternative au moment où les contaminations au coronavirus étaient en hausse. Mais le coût de ces hôtels revient très cher au gouvernement mauricien qui doit débourser Rs 50 000 soit près de 1 500 euros.
La somme inclut les frais de location, l’alimentation des "pensionnaires" ainsi que les soins et les tests PCR. Il ne faut pas oublier les coûts non prévus au départ comme les dédommagements payés aux hôteliers pour dégâts causés. Des frais qui sont également facturés à l’Etat. "Nous avons malheureusement des abus, du matériel détruit et des hôtels vandalisés. Il est dommage que des citoyens mauriciens se permettent de faire ça", a confié Jean-Michel Pitot, président de l’Association des hôteliers et restaurateurs de l’île Maurice (AHRIM) cité par Lexpress.mu.
Durant le pic de la pandémie de coronavirus à l’île Maurice, jusqu’à 1 000 chambres d’hôtel étaient mises à la disposition des Mauriciens. En cas de seconde vague de contamination, les hôteliers seront prêts à 200 % à jouer le jeu, a confié le président de l’AHRIM. De son côté, le gouvernement mauricien affirme qu’il dispose d’une capacité de 400 à 500 chambres pour les besoins de quarantaine en ce moment.
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