L’île Maurice prévoit une forte expansion du secteur de la pêche, qui devra boucler l’année 2014 avec une croissance à deux chiffres.
14,95%. C’est le chiffre de la
croissance visé par l’île Maurice pour sa
filière pêche, qui devra enregistrer des résultats prometteurs d’ici fin 2014 par rapport à l’année précédente 2013.
Les recettes générées par l’industrie de la pêche devront atteindre plus de Rs 26,44 milliards (646,8 millions d’euros) en 2014 contre Rs 23 milliards (562 millions d’euros) l’année dernière. Les chiffres délivrés par les instances gouvernementales parlent d’eux-mêmes : 90 000 tonnes de poissons, d’une valeur marchande de Rs 1,6 milliard (39,1 millions d’euros) devraient être pêchées par les acteurs de la pêche traditionnelle, dont le nombre s’élève à près de 6 200 sur toute l’île.
De plus, le secteur de la pêche industrielle et de transformation de produits de mer, qui emploie 6 500 salariés, devrait connaître une pêche fructueuse, dont la prise montera jusqu’à 125 000 tonnes de poissons pour recettes évaluées à près de Rs 14,6 milliards (357,1 millions d’euros).
A l’instar des autres activités du secteur de la pêche, l’aquaculture qui compte en son sein 250 employés affiche également de belles perspectives de croissance pour cette année 2014. Une production annuelle de 800 tonnes pouvant drainer dans son sillage Rs 240 millions (5,8 millions d’euros) est attendue, comme le relate le journal en ligne Africa Time.
Visant une croissance à deux chiffres, pour la première fois, le ministère de la Pêche se donne les moyens de réaliser son ambition. Grâce à un investissement de Rs 300 millions (7,3 millions d’euros), il a notamment aménagé des dizaines de sites à travers l’île pour accueillir un vaste projet de développement de la pisciculture, de la culture des algues et de l’élevage des huîtres perlières. Dans le même temps, le gouvernement mauricien compte miser sur l’activité de transbordement de containers, qui devrait renflouer les caisses de la filière pêche à hauteur de Rs 10 milliards (244,6 millions d’euros) sur l’ensemble de l’année 2014, conclut Africa Time.