Ces marins sont bloqués sur l’île depuis maintenant un an, après le naufrage du vraquier MV Wakashio. Les autorités mauriciennes sont appelées à les libérer afin qu’ils puissent rentrer chez eux et retrouver leurs familles.
Pour rappel, le vraquier MV Wakashio s’est échoué sur un récif près de la Pointe d’Esny au sud-est de l’île Maurice, le 25 juillet 2020. Ce drame en mer a provoqué un déversement d’hydrocarbure entraînant une marée noire dans les eaux turquoise de l’océan Indien.
Une enquête avait été ouverte afin de mettre la lumière sur ce naufrage. Le capitaine du bateau et son numéro 2 sont incarcérés, tandis qu’une douzaine de marins seraient sous surveillance policière, note Defimedia.
L’International Transport Workers’ Federation (ITF) et le président de la Mauritius Sailors’ Home Society (MSHS), Afzal Delbar, ont appelé les autorités de l’île Maurice à relâcher les 12 marins retenus dans le cadre de l’enquête.
"Ce sont de simples marins qui travaillaient dans la salle des machines ou en cuisine ou encore qui s’occupaient de l’entretien du navire. Ils ne participaient pas à la prise de décision à bord", a argué M. Delbar.
Le président de la Maritime Transport and Port Employees Union (MTPEU), Tirth Purryag, avait déjà demandé, mardi, le rapatriement de ces marins, qui sont pour la plupart, originaires des Philippines, de l’Inde et du Sri-Lanka.
"Leur détention est contraire aux lois maritimes" stipulant que "tout pays doit autoriser un marin à rentrer dans son pays", a-t-il souligné, selon Le Mauricien. De plus, ces personnes "ne font l’objet d’aucune accusation".
> Notre dossier sur le naufrage du MV Wakashio.