Meurtre du petit Ayaan : "Aucun élément ne lui permettait de penser que l’enfant avait été battu", lance un proche du policier

Un cauchemar pour la famille du policier

Le caporal Mohammad Moontaj Ally Emambocus a été arrêté dans l’après-midi de mardi 17 novembre, dans le cadre de l’enquête sur le meurtre du petit Ayaan Ramdoo, deux ans, à Midlands (Maurice). Ce quinquagénaire affecté au poste de police de l’hôpital Jawaharlal Nerhu à Rose-Belle a recouvré la liberté conditionnelle contre le paiement d’une caution d’environ 450 euros.

Pour la famille du policier, cette affaire est un cauchemar. Selon un de ses proches, le père de famille est très sérieux dans son travail. "Si un policier était en présence d’informations faisant état de soupçons de meurtre concernant le cas dont il s’occupe, croyez-vous qu’il serait assez naïf pour mettre en jeu sa carrière (…) Aucun élément ne lui permettait de penser que l’enfant avait été battu. S’il savait cela, il n’aurait jamais accepté d’aider les parents en leur indiquand de se référer à un médecin dans le privé", a-t-il ajouté.

Le petit Ayaan décédé à son arrivée à l’hôpital

Le quinquagénaire a expliqué dans sa déposition que des médecins du privé ont accès à l’hôpital Jawaharlal Nerhu pour délivrer un acte de décès. Le policier a participé à une reconstitution des faits à la suite de sa comparution devant le tribunal de Mahébourg.

Les faits ont eu lieu dans la soirée du jeudi 12 novembre. Le policier était de service aux urgences de l’hôpital Nehru. La mère d’Ayaan Ramdoo, Nawsheen Beeharry, et son époux, Ashar Sobratee, ont emmené le petit qui était déjà mort. Mme Beeharry a expliqué qu’elle se trouvait chez elle lorsque son époux lui a dit que l’enfant était malade. 

L’enquête menée par la Major Crime Investigation Team se poursuit actuellement.

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