Un navire de commerce baptisé Wakashio et arrivant de Chine a fait naufrage sur la barrière de corail à Maurice au niveau de la Pointe-d’Esny.
Depuis, le cargo est toujours au large. De nombreuses photos et vidéos circulant sur les réseaux, montrent même le navire pencher vers l’arrière.
Cependant, si l’on a l’impression qu’il coule, les experts assurent le contraire.
Naufrage du Wakashio : La fuite d’huile atteint Rivière-des-Créoles
Consernation à Maurice
Coraux détruits, poissons morts, traces d’hydrocarbures... C’est la consternation pour les habitants de l’île Maurice.
Ce jeudi, l’un des dirigeants doit se rendre sur place. "Il y a une forte odeur de gasoil et des mousses Bisard sur la plage. La marée va monter et le bateau risque de se casser en deux. Les désastres seront terribles pour nous", nous confie un habitant.
Interrogé par Défi Média, Alain Donat, directeur des affaires maritimes au ministère de l’économie océanique a déclaré, "Le bateau est déjà assis sur le fond de la mer, il ne peut pas aller plus loin que ça.
C’est pourquoi il est resté sur l’arrière. Il y a une différence de 12 mètres entre l’avant et l’arrière du navire".
Des pompes doivent arrive pour retirer l’eau. Le navire Andromeda arrivera également dans trois ou quatre jours.
"Il a un système qui lui permet de pomper sur 200 mètres. Le bateau n’a pas lieu d’accoster. Si le temps est bon, ils le feront accoster, si le temps n’est pas bon ils pourront le tenir loin avec un remorqueur pour pouvoir transférer le fuel."
Il est un peu plus de 19 heures lorsque les garde-côtes reçoivent des appels de détresse du Wakashio. Ce navire de 300 mètres de long transporte 3 900 tonnes d’huile.
Le cargo battant pavillon panaméen avait quitté la Chine pour le Brésil avec 20 membres d’équipage avant d’échouer à Pointe-d’Esny.
Le député européen Younous Omarjee réagit sur les reseaux sociaux.
"Au large des côtes de l’île Maurice et de La Reunion, le Wakashio, vraquier qui transporte 200 tonnes de diesel et 3 800 tonnes d’huile lourde prend l’eau. J’appelle les autorités franco mauriciennes à tout faire pour éviter une catastrophe écologique."