Marée noire à l’île Maurice : la réaction du gouvernement jugée trop tardive

LINFO.RE – créé le 14.08.2020 à 17h09 – mis à jour le 16.08.2020 à 21h04 - La rédaction

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Après le naufrage du vraquier MV Wakashio au large de l’île de Maurice, l’urgence est aujourd’hui d’éviter que la marée noire ne s’étende davantage. Un consultant sur l’environnement s’est exprimé sur le sujet aux micros d’Europe 1, ce vendredi 14 août.

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Lutte contre la marée noire

Le MV Wakashio qui s’est échoué au large de l’île de Maurice, le 25 juillet dernier, transportait environ 4 000 tonnes d’hydrocarbures. A cause d’une fissure sur sa coque, le navire a fuité, laissant répandre plus d’un millier de tonnes de fioul dans l’océan.

Une marée noire n’a cessé de s’étendre, remontant le long de l’île Maurice. Il a donc fallu vider les réservoirs du MV Wakashio pour éviter que la situation ne s’empire. Le mot d’ordre est désormais : protéger l’environnement.

"On aurait pu éviter ce drame"

Invité d’Europe 1 ce vendredi, Sunil Dowarkasing, consultant sur l’environnement à Maurice, s’est exprimé sur cette lutte contre la marée noire sur la côte sud-est de l’île. L’ancien militant Greenpeace regrette la réaction tardive du gouvernement, alors qu’"on aurait pu éviter ce drame".

Sunil Dowarkasing a affirmé que le navire japonais s’est échoué dans un endroit "très prisé" près de deux sites protégés. Il a affirmé que la biodiversité, qui est une richesse de l’île Maurice, est en péril. Tout est désormais en œuvre pour protéger l’environnement marin, mais la nature ne se remettrait pas complètement, selon ses dires.

"Les impacts de cette pollution viendront avec le temps"

Sunil Dowarkasing a affirmé que le navire japonais s’est échoué dans un endroit "très prisé" près de deux sites protégés. Il estime que la biodiversité, qui représente une richesse de l’île Maurice, est en péril. Tout est désormais en œuvre pour protéger l’environnement marin, mais la nature ne se remettrait pas complètement, selon ses dires.

"Les séquelles viendront avec le temps", a prévenu le consultant sur l’environnement. Pour lui, il est encore trop tôt pour évaluer la gravité de la situation. "A la surface, quand on aura ramassé toute l’huile, ça aura l’air normal. Mais en profondeur, les impacts de cette pollution viendront avec le temps".

> Plus d’informations sur le naufrage du MV Wakashio.