Après une affaire de drogues le reliant à Cindy Legallant en 2008, Richard Duval fait de nouveau parler de lui. Mêlé à une affaire de corruption, cette fois-ci, au sein du Tourism Authority, il a été interpellé et interrogé par l’Icac la nuit du jeudi 17 février jusqu’au petit matin du vendredi 18 février 2011.
Décidément, l’ancien Parliamentary Private Secretary (PPS), Richard Duval ne sera pas lâché de sitôt par la justice. Après l’affaire Legallant en 2008, pour un trafique de Subutex, il est de nouveau la cible dans une affaire de corruption. Il est mêlé à cette affaire pour avoir été présent lors d’une réunion dans le bureau de Francis Casse, destinée à discuter de la nécessité de payer un pot-de-vin à certains employés du Tourism Authority. Ceci afin de permettre à Anne Casse, la sœur de Francis, d’obtenir un permis d’opération pour un bateau de plaisance.
L’affaire est arrivée aux oreilles de la commission anti-corruption mauricienne qui fera interpeller tout ce beau monde afin de tirer l’histoire au clair. Vers minuit, l’Icac décide que l’incarcération de Richard Duval et de ses présumés complices est inévitable. Malheureusement, cela nécessite l’aval du commissaire de police et l’heure avancée, 3 heures du matin, ne permettait pas la chose. L’Icac a donc été obligée de libérer les interpellés. Elle est surtout intéressée par un point essentiel : est-ce que le Tourism Authority a l’habitude de voir certains de ses employés se faire graisser la patte ?
En tout cas, à la sortie de son interrogatoire de plusieurs heures, Richard Duval avait annoncé fièrement que tout rentrera dans l’ordre. En effet, selon certaines sources, on a essayé de contacter de hautes personnalités pour éviter les arrestations. Mais cette affaire est loin d’en rester là. Dès la clôture du dossier au niveau du l’Icac, il passera directement entre les mains du Directeur des Poursuites Publiques (DPP) qui aura le dernier mot.