La Police Headquarters Special Striking Team et la brigade criminelle ont effectué une saisie impressionnante : plus d’une tonne et demi de concombres de mer (barbaras).
Les autorités mauriciennes ont fait une découverte inattendue dans la maison d’un particulier à la Gaulette. Un homme de 51 ans gardait chez lui une grosse quantité de concombres de mer. Les enquêteurs issus de la brigade criminelle de l’ouest ont collaboré avec les membres du Fisheries Department, pour déterminer la filière qui a conduit à ces barbaras dans le foyer de Yee Fee Ying Tse Kiong. Le cinquantenaire et son fils n’agissent pas seuls dans cette affaire. Le transport d’une tonne et demi de concombres de mer demande un logistique solide. La valeur de cette grosse prise tourne autour de 8 millions de roupies.
Les produits ont été placés dans un centre sécurisé relié au ministère de la pêche. Les investigations se poursuivent en même temps, les membres de la police veulent pister tout le chemin parcouru par les concombres de mer avant d’atterrir à la résidence secondaire de Yee Fee Ying Tse Kiong. Les policiers se focalisent sur tous les détails pouvant être en relation avec ce trafic. Le premier suspect a gardé le silence, il n’a partagé aucune information aux enquêteurs. Les soupçons de la police se tournent vers une vente aux étrangers localisés dans la région. Entre-temps, Yee Fee Ying Tse Kiong et son fils, ont bénéficié d’une liberté conditionnelle après le paiement d’une caution. L’affaire ne va pas s’arrêter là pour les deux suspects, ils vont être enquêtés par le Fisheries Protection Service et les autres départements de police.
Des tests ont été réalisés sur les concombres de mer et les résultats sont attendus par les autorités. En dehors des barbaras, des ailerons de requins se trouvaient aussi dans la maison de l’homme de 57 ans. Le laboratoire de l’Albion Fisheries Research Centre se charge des analyses. Les premiers rapports scientifiques sont sortis le 27 juillet dernier, prouvant la présence de nombreuses espèces de concombres de mer.
Au fil de l’évolution de l’enquête, la police mauricienne n’exclut pas d’autres interpellations. Leurs investigations se dirigent vers un trafic de l’océan Indien par voie maritime.