Illustration/KLEIN GILLES/SIPA
Les deux adolescentes de 12 ans ont été admises à l’hôpital pour observation après avoir été victimes d’abus sexuels par des membres de leurs familles. Les deux cas ont été relayés à la police mauricienne mercredi 2 décembre.
La Police Family Protection Unit (PFPU) a été alertée après un cas d’abus sexuel sur une jeune fille de 12 ans. Cette dernière a été admise pour observation à l’hôpital Jawaharlal Nerhu, à Rose-Belle le mardi 1er décembre. Selon sa grand-mère paternelle, elle aurait été abusée par son propre père, un homme de 38 ans, au mois de janvier de cette année. En présence des officiers de la PFPU qui l’ont rendue visite le lendemain, la jeune victime s’est lancée dans les confidences, rapporte Défi Média. L’adolescente raconte avoir été abusée sexuellement par son père à trois reprises en une journée. Elle a ensuite partagé son secret à sa cousine de 13 ans qui a vendu la mèche en dévoilant l’affaire à sa grand-mère mardi dernier.
Le même jour, une autre fillette de 12 ans a dénoncé son frère de 14 ans de l’avoir agressé sexuellement à deux reprises en 2018. L’adolescente résidant dans l’est de l’île Maurice s’est confiée à une représentante de la Family Welfare and Protection Unit (PWPU). La jeune victime a déclaré que son père a été informé de ces abus sexuels, mais il n’a pas réagi. Cette affaire a été tenue au secret pendant deux ans, avant que la petite ne se décide à révéler les faits à sa tante le 20 novembre dernier. La jeune fille a également été hospitalisée à Jawaharlal Nerhu, à Rose-Belle, et les autorités concernées ont été prévenues.
Interrogée par le Défi Media Group, la psychosociologue Mélanie Vigier de Latour-Bérenger a expliqué dans la majorité des cas, les violences sexuelles sur mineurs sont liées à l’inceste. Les auteurs d’agressions sexuelles ont souvent vécu de graves traumatismes dans leur enfance. Par ailleurs, 4 à 10 % des délits sexuels se rapporteraient aux maladies mentales.
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