imageBROKER.com/SIPA
Pour le moment, le fait que le test PCR obligatoire pour venir à Maurice ne soit plus obligatoire représente une véritable bouffée d’oxygène par le secteur touristique local… Pourtant, il ne faudrait pas trop s’emballer car la Covid-19 continue de circuler et d’évoluer.
En abolissant l’obligation pour les voyageurs vaccinés et non vaccinés de présenter un test PCR négatif réalisé dans les 72 heures qui précèdent un départ vers Maurice, le gouvernement local a accédé à une demande du secteur touristique. Mais, comme le rapporte Defimedia.info, en cas d’apparition d’un nouveau variant notamment, une marche arrière est envisageable.
Selon une source du média mauricien qui se trouve au sein du High Level Committee sur la Covid-19 : "c’est le variant Omicron, omniprésent dans le monde, qui nous a permis d’abolir cette contrainte". L’informateur ajoutant que même "s’il est plus contagieux que les autres variants, et même s’il est très présent à Maurice avec plus de 2 000 infections par jour, il n’a pas mis à mal notre système de santé. Le nombre de décès est également resté stable".
> À lire aussi : L’île Maurice lève l’obligation d’effectuer un test PCR avant l’arrivée pour les voyageurs depuis le 12 mars
Le même informateur déplore que la situation ne cesse d’évoluer, et qu’il n’est pas exclu qu’un autre variant de la Covid-19, "plus dangereux et contagieux", se déclare actuellement quelque part dans le monde et "nous oblige à réintroduire des mesures restrictives".
Même son de cloche pour le Dr Shameem Jaumdally, virologue. Selon lui, la décision du gouvernement correspond à la logique de la situation du moment. Un seul variant domine dans le monde et il est bien répandu à Maurice… "Donc, ça ne fera pas de grande différence si des gens entrent dans l’île en étant positifs à l’Omicron", fait-il savoir.
Mais, le danger est "qu’un autre variant se mette à circuler et crée une nouvelle vague". Alors, "rien ne peut nous assurer que les choses resteront comme elles le sont aujourd’hui".
> Notre dossier sur le coronavirus
