Dans une lettre ouverte au ministre des Affaires Étrangères, de l’Intégration régionale et du commerce international, Alan Ganoo, le président de Droits Humains Océan Indien (DIS-MOI), Didier Sooben, alerte sur la condition de plusieurs Mauriciens toujours bloqués à La Réunion depuis la fermeture des frontières le 10 mars dernier.
Après avoir contacté le Ministère des affaires étrangères à plusieurs reprises, Didier Sooben se tourne vers le ministre Alan Ganoo, concernant la trentaine de Mauriciens coincés à La Réunion "Aucune considération n’est apportée à vos concitoyens, ces trente Mauriciens qui se retrouvent livrés à leur sort à l’île de La Réunion depuis la fermeture des frontières".
Maurice étant signataire du Pacte International relatif aux Droits Civils et Politiques (PIDCP), pour le président de DIS-MOI, "ne pas autoriser ces quelques Mauriciens bloqués à l’île soeur, d’effectuer trente minutes de vol pour regagner leur pays est injuste et déraisonnable, voire un acte inhumain". Ces personnes ont respecté toutes les consignes imposées par les autorités, “incluant les dispositions pour les quarantaines payantes exigées.
Ces derniers sont venus à La Réunion avec un motif impérieux.
L’association exhorte ainsi le gouvernement mauricien "à revoir sa position dans les plus brefs délais, dans le respect de la dignité humaine".