Entre 2013 et 2023, le secteur de l’exportation a subi une réduction significative de l’emploi, enregistrant une baisse remarquable de 19 690 postes sur cette décennie. Les données officielles indiquent que le nombre d’emplois a chuté de 53 663 en 2013 à 33 973 en septembre dernier.
Il est constaté une diminution notable de 33,6 %, et selon les observateurs, cette tendance ne semble pas prête à s’inverser. Ainsi, il devient impératif pour Maurice de rechercher de nouvelles stratégies visant à stimuler le secteur de l’exportation, une mesure urgente nécessaire pour générer des devises et favoriser la création d’emplois, note Défimédia.
L’ancien capitaine de l’industrie d’exportation, Ahmed Parkar, souligne le défi majeur de la pénurie de main-d’œuvre locale, entraînant une dépendance croissante à la main-d’œuvre étrangère. Cette situation touche divers secteurs d’activité à Maurice. Parkar suggère que le pays pourrait suivre l’exemple de Hong Kong et Singapour, orientant davantage son attention vers les services administratifs, tout en délocalisant la production à l’étranger. Il encourage à explorer des avenues alternatives, tels que des produits à haute valeur ajoutée, pour stimuler les exportations et diversifier l’économie.
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La filière textile demeure prédominante dans l’industrie d’exportation à Maurice. En 2021, l’habillement constituait 24,4 % de ce secteur, représentant ainsi un quart des exportations du pays. En deuxième place, le transport de poisson, notamment le thon, occupait 13,5 %, suivi du sucre au troisième rang avec une part de 10 % dans les exportations.
Les partenaires majeurs de Maurice dans le domaine des exportations sont l’Afrique du Sud, recevant 13,8 % des produits exportés, suivi de la France (13,4 %), du Royaume-Uni (9,2 %), des États-Unis (8,3 %) et de Madagascar (7,7 %). L’Espagne occupe la sixième place avec une part de 6,5 %, suivi par le Vietnam à 4,5 % et les Pays-Bas à 3,9 %. L’Inde se classe dixième avec 3,1 %. Toutefois, les statistiques officielles indiquent que Maurice importe davantage qu’elle n’exporte. De ce fait : un déficit commercial structurel.
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