Plusieurs dirigeants sont réunis à Glasgow dans le cadre de la COP26, la conférence des Nations Unies sur le climat. Le Premier ministre mauricien Pravind Jugnauth a énoncé des engagements.
Le sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de la conférence des Nations Unies sur le climat se tient actuellement à Glasgow (Royaume-Uni). Le journal Defimedia rapporte que le Premier ministre de l’île Maurice Pravind Jugnauth y a tenu un discours lundi 1er novembre.
Il a ainsi, rappelé l’importance de limiter le réchauffement de la planète à 1,5°C et d’atteindre l’objectif zéro émission d’ici 2050. "Le réchauffement de la planète et la montée du niveau de la mer représentent un défi existentiel pour les petits Etats insulaires comme Maurice", a-t-il précisé.
Face à cette urgence sur le climat, le chef du gouvernement a cité de nombreux engagements à la COP26, puisque l’île souhaite réduire ses émissions à effet de serre par 40 % à l’horizon 2030. Ce pays entend produire 60 % du mixte énergétique à partir des énergies vertes. Il veut aussi éliminer progressivement le charbon dans la production de l’électricité en encourageant l’économie circulaire. Pour ce faire, Pravind Jugnauth a annoncé l’exploitation au moins 70% des déchets dans le site d’enfouissement.
Le chef du gouvernement a évoqué d’autres mesures lors de son discours. Effectivement, Maurice compte exhorter, selon lui, l’utilisation des véhicules électriques et s’est aussi lancé dans un programme de plantation d’arbres à l’échelle nationale. "Des plans de soutien sont proposés aux agriculteurs pour accompagner leur transition vers une agriculture raisonnée", a-t-il indiqué.
Pravind Jugnauth n’a pas omis de lancer un appel aux dirigeants de la planète afin que la COP26 puisse se concentrer sur la mise en œuvre de l’engagement. Cela concerne un financement climatique annuel de 100 milliards de dollars (près de 86 milliards d’euros). Durant son allocution, il a aussi rappelé la nécessité d’un accès plus facile au profit des petits Etats insulaires en développement (PIED) et d’autres pays vulnérables à la crise du climat.
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