La pression exercée par Donald Trump a conduit le Royaume-Uni à changer de position sur les négociations concernant les Chagos. Cette intervention réduit les chances d’un accord imminent entre Maurice et le Royaume-Uni, selon une déclaration officielle de Downing Street.
Le ministre britannique de la Défense, John Healey, a annoncé le vendredi 17 janvier que les discussions concernant le futur de la base militaire américano-britannique de Diego Garcia n’ont pas encore débuté. Initialement pressé de conclure avec Maurice, Londres a finalement reporté toute décision après une intervention de l’équipe de Donald Trump. Ce report complique la perspective d’une rétrocession des îles Chagos à Maurice. Le gouvernement mauricien, toujours en consultations avec ses avocats, pourrait relancer ses efforts internationaux si la situation stagne. La base militaire, utilisée pour des opérations stratégiques, reste un enjeu crucial pour les intérêts américano-britanniques face à l’influence chinoise dans la région, rapporte defimedia.info.
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Des responsables proches de Donald Trump, comme Mike Waltz et Marco Rubio, critiquent l’accord sur les Chagos, craignant une possible influence chinoise si l’archipel est transféré à Maurice. Pourtant, le gouvernement mauricien a affirmé que les intérêts de la base militaire seraient préservés et qu’aucune base chinoise ne serait autorisée dans l’archipel. Le débat divise également la classe politique britannique. Suella Braverman, ancienne ministre de l’Intérieur, a dénoncé une décision qu’elle juge contraire aux intérêts nationaux. Priti Patel et d’autres figures conservatrices ont critiqué le gouvernement travailliste, exigeant davantage de transparence sur les négociations.
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