Dans le cadre de l’enquête sur les soupçons de financement libyen de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2007, la cour d’appel de Paris a rejeté, ce jeudi, l’essentiel des recours déposés par le camp de l’ancien chef d’Etat.
D’après des sources proches du dossier, la cour d’appel de Paris a décidé, jeudi 24 septembre, de rejeter l’essentiel des recours déposés par le camp Sarkozy concernant l’enquête sur les soupçons de financement libyen de sa campagne présidentielle de 2007.
La cour a alors validé cette enquête, qui a été ouverte il y a huit ans. De son côté, la défense pourra par conséquence se pourvoir en cassation. La chambre de l’instruction a notamment procédé à l’annulation partielle de l’un des motifs de mise en examen de Nicolas Sarkozy pour violation du code électoral, rapporte Le Figaro.
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Pour rappel, l’ouverture de cette enquête est consécutive des révélations de Mediapart en 2012. A l’époque, le site d’information a publié un document qui aurait prouvé le financement par le régime de Mouammar Kadhafi de la campagne victorieuse de Nicolas Sarkozy.
Les preuves sont notamment constituées par des témoignages de dignitaires libyens, des notes de services secrets de Tripoli, ou encore des accusations d’un intermédiaire, etc. Jusqu’ici, l’ancien chef d’Etat a eu neuf mises en examen, mais aucune preuve matérielle n’a pas pu être trouvée pour pouvoir l’inculper.
De son côté, Nicolas Sarkozy et ses anciens ministres Claude Guéant, Éric Woerth et Brice Hortefeux, qui est le seul à ne pas être mis en examen dans cette affaire, ont mis en place une offensive procédurale de grande ampleur en soulevant une "série de nullités contre ces investigations".
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