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La demande de congé spécial pour le 3 janvier 2017 n’a pas été accordée par le gouvernement. Une situation qui n’a pas plu aux fonctionnaires à Maurice sachant que de nombreuses entreprises du secteur privé ne travailleront pas à cette date.
Les fonctionnaires et employés d’organismes parapublics se présenteront au bureau le 3 janvier 2017. Et pour cause : le gouvernement mauricien a rejeté leur demande de décréter cette date jour de congé spécial. La demande de la confédération syndicale date du 11 novembre dernier. Dans sa réponse du jeudi 1er décembre, le bureau du Premier ministre, par le biais de Bissoon Heerowa, secrétaire aux affaires intérieures, a annoncé le rejet de cette demande de jour férié.
Narendranath Gopee, président de la National Trade Unions Confederation (NTUC) a réagi à cette réponse en se disant déçu. "Nous avons soumis une demande en bonne et due forme en espérant obtenir justice pour la classe laborieuse dans son ensemble", a-t-il indiqué sur le récit de lexpress.mu. Selon toujours le syndicaliste, remplacer un jour de congé perdu par un jour de congé spécial ne représentait en aucun cas une demande exagérée d’autant plus que "le 1er janvier tombe un dimanche". Le syndicaliste renforce sa plaidoirie en soutenant que bon nombre d’entreprises du secteur privé à Maurice vaqueront à leurs occupations à cette date. En refusant d’accorder ce jour férié, le gouvernement est en train de "jouer avec le tissu social déjà fragilisé", a-t-il prévenu.
Interrogé au sujet de cette demande de congé spécial, Azad Jeetun, ex-directeur de la défunte Mauritius Employers’ Federation a déclaré qu’un jour de congé coûterait Rs 600 millions soit environ 15,6 millions d’euros à l’économie. Toujours est-il que durant cette période, bon nombre d’entreprises privées sont déjà en congé et qui ne reprendront les opérations qu’après le 10 janvier.