Ameenah Gurib-Fakim, la présidente de Maurice, a évoqué les tirs contre l’ambassade de France du mois de mai dernier. L’enquête évolue, a-t-elle assuré.
À la question de RFI sur les tirs dirigés contre l’ambassade de France à Port-Louis, Ameenah Gurib-Fakim, la présidente de Maurice a d’abord rappelé que son pays est "multiracial multiculturel où la liberté d’expression et de la pratique religieuse sont garanties". Elle a assuré que l’enquête poursuit son cours, et que les responsables de ces actes seront très rapidement appréhendés. Il s’agit d’un "acte isolé", a-t-elle assuré.
Ameenah Gurib-Fakim, qui est musulmane, a réaffirmé au site lexpress.mu que partout dans le monde, dans toutes les religions, il y a des excès. "Maurice n’est à l’abri d’aucun extrémisme religieux, que ce soit l’islam ou toute autre foi. Aucun pays au monde ne l’est. Ce qui m’intéresse, c’est d’amener ces gens-là dans un débat, d’entendre leur point de vue", a-t-elle dit.
Ameenah Gurib-Fakim a également rappelé que la loi mauricienne prévoit des dispositions pour traduire en justice les auteurs de ces tirs contre l’ambassade de France à Maurice. Dans le pays, le niveau de sécurité a été revu à la hausse, en particulier en des endroits stratégiques. Une protection policière a été mobilisée devant l’ambassade de France à Maurice suite à ces tirs. D’après Défi Media, deux personnes habillées en noir ont été aperçues à proximité des lieux. Les mots "État islamique" ont été marqués sur les murs de l’ambassade.
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