Photo DR
La commission d’enquête sur le trafic de drogue de l’île Maurice veut mettre en lumière le mode d’opération des trafiquants de drogue. Depuis mercredi, la Commission prend les dépositions de nombreuses entités anti-drogue pour établir un rapport.
Afin de démanteler les réseaux de trafic de drogue à l’île Maurice, une Commission d’enquête sur le trafic de drogue a été mise en place. Depuis mercredi, cette Commission, présidée par l’ancien juge Paul Lam Shang Leen, a auditionné le numéro un de l’Anti-Drug & Smuggling Unit (ADSU), Choolun Bhojoo. Il a notamment affirmé que les passeurs n’ont pas froid aux yeux et se servent d’Internet dans certains cas pour réaliser leur trafic illicite.
Ce responsable de l’ADSU a également expliqué à la Commission d’enquête comment la brigade anti-drogue opère pour intercepter les colis au port ou à l’aéroport mais aussi en prison. Le trafic de drogue en prison est en outre un phénomène très répandu. Chiffres à l’appui, Choolun Bhojoo a confié que les gardes sont souvent impliqués. Comme l’explique L’Express de Maurice, l’audition de Choolun Bhojoo se poursuit encore ce vendredi 6 novembre.
Jeudi 5 novembre le Deputy Commissioner of Police a témoigné en cour commerciale où il a souligné que les stupéfiants entrent à Maurice par deux points d’entrée : le port et l’aéroport. Les officiers de la douane et de la Mauritius Revenue Authority déposeront après l’ADSU. Ce sera ensuite au tour des citoyens mauriciens de témoigner. Au total, 22 personnes ont écrit à la commission pour venir déposer. Un rapport devra être remis après audition de tous les témoins.