Le gouvernement mauricien planche sur des dispositifs à appliquer face aux actions destructrices des chauves-souris portant préjudice aux producteurs locaux de fruits.
Les chauves-souris figurent parmi les espèces protégées à l’île Maurice. Depuis de nombreuses années, ces mammifères représentent un véritable fléau pour les producteurs locaux de fruits. Ces derniers, victimes des mauvaises actions des chauves-souris, supportent de lourdes pertes dans leurs vergers.
Une rencontre s’est déroulée, il y a une dizaine de jours, entre le ministre de l’Agro-industrie Mahen Seeruttun et les professionnels du secteur. Le ministre mauricien a déclaré que le gouvernement étudie de près des mesures pour "soulager" les producteurs et qui seront proclamées prochainement. "Vous savez, Maurice a signé une convention internationale pour protéger ces mammifères. Et comme il n’y a pas eu de cyclones durant plus de dix ans, les chauves-souris se sont multipliées et aujourd’hui elles sont une nuisance", a déclaré le ministre sur les propos d’Indian Ocean Times ce mercredi 16 septembre.
De leur côté, les professionnels déplorent l’inefficacité des filets de protection. En 2014 où 50 000 chauves-souris ont été dénombrés à l’île Maurice, les mammifères ont détruit la quasi-totalité de la récolte de longanes. Les colonies de chauves-souris Pteropus niger ravagent les récoltes de fruits comme les letchis ou les mangues dans les vergers de l’île. L’utilisation de filets de protection est l’unique méthode recommandée par les autorités et utilisée dans la lutte contre les chauves-souris.