Bancs cassés, balustrades endommagés… Les actes de vandalisme se multiplient sur les plages de l’île Maurice. A côté, la dégradation des infrastructures coûtent cher à l’Etat.
L’île Maurice est réputée pour ses sublimes plages de sable blanc et ses activités balnéaires multipliées. Malheureusement, depuis quelques temps la Beach Authority, l’organisme en charge de l’entretien des plages, a révélé au quotidien L’Express que plusieurs sites sont endommagés. En effet, des actes de vandalisme ont été constatés par l’organisme qui déplore l’ampleur des dégâts et le coût qui s’en suit.
Selon une source de la Beach Authority, sur les Rs 1,2 million (30 300 euros) allouées annuellement à l’organisme pour l’entretien des plages, 60% sont affectées pour la réparation des équipements vandalisés. Sur de nombreuses plages, les infrastructures telles que les bancs, les balustrades et les panneaux d’indication sont endommagées. Les vols de robinets et de câbles électriques sont également constatés. D’ailleurs, devant la recrudescence des vols de câbles électriques, la Beach Authority a commandé des lampadaires solaires.
La plage publique de Trou-aux-Biches a été la première à en être dotée. "Des gens volent les câbles électriques des toilettes sur cette plage pour des travaux personnels", déplore la source. Les lampadaires solaires seront également installés sur les plages de Grand-Baie et Flic-en-Flac. "Ils sont eco-friendly et ont une garantie de sept ans", affirme toujours la source.
Le coût de l’installation de ces lampadaires solaires s’élèvent à Rs 100 000 (2 500 euros). Une charge considérable pour la Beach Authority qui attend patiemment le don de 100 lampadaires du gouvernement chinois. "Avec ces 100 lampadaires solaires, on pourra avancer encore plus rapidement. Le budget pour remplacer tous ces lampadaires est serré", souligne la source.