L’île Maurice n’est pas uniquement un lieu touristique idéal mais également paradis fiscal, dénonce l’Union Européenne. Elle figure dans la liste des paradis fiscaux surveillés par l’instance et fait partie des 30 pays suspectés.
Maurice, un paradis fiscal
Dans le cadre de son plan d’action contre l’évasion fiscale, l’Union Européenne vient de publier une liste des 30 paradis fiscaux. Surprise des surprises, la juridiction mauricienne fait partie des pays surveillés de près par l’UE.
Cette révélation est d’autant plus choquante sachant que le centre financier local figure sur la "White List" de l’Organisation pour la Coopération et le Développement Economique (OCDE). "Nous ne pouvons plus tolérer que certaines entreprises, souvent les plus prospères, s’affranchissent de leur juste contribution à l’impôt et que certains régimes fiscaux les encouragent dans cette voie", a expliqué en conférence de presse, mercredi 17 juin, le Commissaire européen aux affaires économiques Pierre Moscovici.
Les autres pays dans la liste
Il semblerait donc que la surveillance va se renforcer prochainement à l’île Maurice et ses mouvements financiers. Cependant, ce contrôle va également s’étendre vers les autres pays tels qu’ Andorre, le Liechtenstein, Guernesey, Monaco, le Libéria, les Seychelles, Brunei, Hong Kong, les Maldives, les îles Cook, Nauru, Niue, les îles Marshall, Vanuatu, Anguilla, Antigua-et-Barbuda, Bahamas, Barbade, Belize, Bermudes, îles Vierges britanniques , Îles Caïmans, Grenade, Montserrat, Panama, St Vincent et les Grenadines, Saint-Kitts-et-Nevis, Îles Turques et Caïques et les îles Vierges américaines.