Une écolière mauricienne a monté de toute pièce une agression sexuelle qu’elle aurait subie de la part d’un employé d’école où elle est scolarisée. Ce dernier a été acquitté.
Vendredi dernier, Jean Carl Ricardo Clarel Lascie, le présumé violeur d’une jeune fille, a été acquitté, en cours intermédiaire par la magistrate Ida Dookhy-Rambarun. Celle-ci n’a pas tout simplement "cru" aux récits de la plaignante. Elle a en effet affirmé que cet employé de l’école Certificate of Primary Education l’a agressée sexuellement.
Selon L’Express.mu qui cite la jeune fille, cet employé l’a amadouée afin de l’attirer dans un bungalow. Il aurait ainsi profité de la situation pour avoir des relations sexuelles non approuvées avec l’élève. Pour la magistrate, son récit de viol ne tient pas la route. "Le témoignage de la présumée victime est truffé de contradictions", note-t-elle. Elle ne peut se fier ainsi à cette version pour reconnaître l’accusé coupable. "L’écolière a inventé cette histoire de toutes pièces pour piéger l’accusé", estime Ida Dookhy-Rambarun.
Depuis l’enquête, l’employé d’école a pourtant nié toutes les accusations. Il a tenté d’expliquer à maintes reprises qu’il ne connaissait la jeune fille que de vue. Il a également précisé qu’il n’a jamais mis les pieds dans ce bungalow. L’enquête de la police a d’ailleurs établi que l’écolière ne s’est jamais rendue dans le bungalow en question. De son côté, le propriétaire du bungalow a nié avoir loué son établissement à l’accusé ou à quelqu’un d’autre durant la période stipulée par l’élève.
Durant le procès, l’enquêteur de la police a affirmé que la victime lui a montré une porte qu’elle avait traversée pour avoir accès au bungalow. Cependant, lorsqu’il a examiné la porte, il a découvert qu’elle n’avait pas été utilisée depuis longtemps. Le propriétaire avait, en effet, perdu la clé de cette porte qui est restée fermée.
Au final, la jeune fille a inventé toute l’histoire pour piéger l’employé d’école. Elle risque d’être réprimandée pour ce faux témoignage.